Le cyclo-pousse est le moyen de transport le plus écologique du Vietnam : pas de moteur, pas de fumée, pas de bruit, sauf le gling-gling des pédales. Convient parfaitement aux villes plates comme Hanoi, Saigon, Hue. Le cyclo-pousse a toute une histoire. Son ancêtre était le pousse-pousse très répandu à l’époque coloniale.
Le cyclo-pousse actuel est l’oeuvre d’un astucieux inventeur charentais : Maurice Coupeaud, un illustre inconnu, qui n’a même pas songé à donner son nom à son invention ( ça pourrait s’appeler d’après nous le << coupeaucycle >>). Ce bricoleur de génie eut l’idée d’accoupler une nacelle à une bicyclette. Le résultat : le cyclo-pousse ressemble à une sorte de triporteur à pédales où le pilote pédale, assis à l’arrière du passager. Après avoir été testé dans les allées du bois de Boulogne par deux vedettes du Tour de France de 1937, le premier cyclo-pousse débarqua à Phnom Penh en 1938, puis , avec l’accord de Georges Mandel, ministre des colonies, fut enfin autorisé en Cochinchine. Pour fêter l’événement ,Coupeaud fit son entrée dans Saigon au volant de son invention, à l’issue d’une course-maraton mémorable de 27h. La plupart des coolies se convertirent à ce nouveau véhicule d’avant-garde qui se répandit dans tout le Vietnam à partir de la Seconde guerre mondiale.
Aujourd’hui, dans les villes comme Ho Chi Minh-Ville, Hanoi,Hue et Hoi An,etc. Les touristes apprécient les balades en cyclo-pousse car il offre une visite plus paisible.
Conseils : marchander le prix de la course avant de monter. Préciser toutes les conditions : prix pour les deux, retour compris. Prévoyez la monnaie d’appoint. Inutile de discuter après la course lorsqu’il vous demandera une rallonge.