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L'île de Con Dao


Situé à 185 km de Vung Tàu et à 230 km de Ho Chi Minh-Ville, l’archipel Con Dao est connu comme la destination la plus sauvage et la mieux préservée en Asie du Sud Est. Con Dao se compose des seize îles montagneuses, d'une superficie totale de 75 km2, habité par environ 6 000 personnes. Il est facile maintenant de s’y rendre. Des vols directs quotidiens lui permettent d’être relié à Ho Chi Minh-Ville et à Hanoi.
 
 
À votre arrivée sur cette île magnifique, sa beauté pure et sauvage vous séduit. Con Dao est un ensemble de 16 îles dont la plus grande s’appelle Con Son, l’ile principale de l’archipel, est entourée de plages paradisiaques, de récifs de corail et de vues époustouflantes. Elle reste partiellement recouverte de denses forets tropicales. 
Encore aujourd’hui, les Vietnamiens ont le coeur serré chaque fois qu’ils pensent à ce vestige historique. Il fut utilisé par les Français puis les américains pour incarcérer les combattants révolutionnaires vietnamiens durant 113 ans au total, de 1862 jusqu’à 1975, date de la réunification nationale. Aujourd’hui, une partie de ces prisons a été transformée en un musée où les cages à tigre, mises en place au cours de la période du colonialisme, demeurent. 
LES SITES A VISITER 
1) Le parc national de Con Dao 
Créé en 1993, le parc national de Con Dao est un lieu incontournable. D’une superficie de 40.000 hectares, il comprend terres et mer. On y recense 135 espèces animales et 882 espèces végétales. Dans sa partie maritime, la réserve naturelle renferme des splendides récifs de coraux. On y voit aussi des tortues marines qui sont protégées par le fond mondial de la nature et qui viennent pondre entre mai et septembre.
 
 
2) Le bagne de Poulo Condor 
Le bagne était un lieu de bannissement utilisé par le pouvoir annamite avant la colonisation française. Il fut réutilisé par les Français dès 1862, après le traité de Saïgon et est resté en activité jusqu’en 1975 . En 1898, un rapport fit état d’un taux de mortalité de 70 %. Certains prisonniers y étaient enfermés dans des « cages à tigre », ce qui les a rendu paraplégiques, ayant perdu l'usage des membres inférieurs après des années en position accroupie, sans pouvoir se lever et utiliser leurs jambes.
 
 
De nombreux opposants à la colonisation y sont emprisonnés, et notamment des membres du Viet Minh, comme Pham Van Dong, Le Duc Tho et l'épouse de Vo Nguyen Giap qui rend le régime colonial responsable du décès de sa première épouse morte en prison en 1941 et du décès de sa belle-sœur guillotinée pour nationalisme à Saigon par l’administration coloniale française. 
Comme nombre de futurs dirigeants vietnamiens, Pham Van Dong connut les prisons coloniales françaises d'Indochine, où il passa sept ans de 1929 à 1936, avec l'arrivée du Front populaire en France. À sa libération, il reprit ses activités révolutionnaires. Ces prisons et ce bagne ont transformé des nationalistes en communistes. 
Ce bagne est resté opérationnel pendant toute la durée de la guerre d'Indochine. En 1955, il est transformé en "centre de rééducation" par la République du Viêt Nam (1955-1975) pour enfermer les opposants du Front national de libération du Sud Viet Nam, pendant la guerre du Viet Nam.